Quels débats accepter ?
Présentations
Qui sommes-nous, quel est notre constat concernant les débats autour de l’Islam en France, comment procédons-nous dans nos études des différentes sources, quel est notre objectif et quel est notre état d’esprit ? Nous nous présentons et répondons à toutes ces questions dans nos différents sites (pour simplifier, nous mettons simplement le lien vers un de nos sites) :
http://discernement-islam.weebly.com/
Quels débats accepter ?
Cette question se pose car beaucoup d’entre nous ont regardé des débats (à la télé, sur les réseaux sociaux) ou en ont vécu dans la vraie vie (dans le cadre familial, amical ou professionnel) et ont été, a minima, contrariés (cela va de la surprise à l’écœurement en passant par l’atterrement, le découragement et le sentiment d’inutilité du débat).
En effet, il arrive très souvent que l’on croise dans ces débats toute une série d’ingrédients peu ragoûtants : les relents nauséabonds du racisme plus ou moins affiché, de l’islamophobie plus ou moins décomplexée, du mensonge, de l’ignorance, de la méconnaissance, de la malveillance, de la mauvaise foi, du recours à des fakenews, des tons inadaptés –insulte, crachat, vulgarité, aboiement-, bref, tout ce que la bêtise humaine est capable de produire et on n’est peut-être pas au bout de nos surprises.
Nous voulons néanmoins garder un certain recul et rester optimistes !
Dans l’idéal, tous les gens honnêtes intellectuellement, quelque soient leurs convictions religieuses ou politiques, aimeraient des débats constructifs, avec des questions de fond posées de manière respectueuse, sans a priori et sans biais, dans le but partagé d’apprendre et d’entendre la différence, pour essayer de comprendre l’autre, et argumenter avec ses propres idées pour lutter contre la méconnaissance et l’ignorance (faire savoir et pourquoi pas convaincre)..
Il est vrai que la réalité des débats d’aujourd’hui est souvent très éloignée de cet idéal, mais nous sommes convaincus qu’il y aura toujours des gens honnêtes et sincères (dans leur volonté d’apprendre la vérité sur l’Islam) qui peuvent lire ou regarder les débats en question. C’est aussi, et surtout, à eux qu’il faut s’adresser quand on participe à des débats.
Les débats qu’il nous faut accepter sont ceux pour lesquels nous avons réfléchi à ces trois questions :
. Le moment est-il le bon?
. Le sujet est-il le bon ?
. Le public est-il le bon ?
Le bon moment
Le bon moment pour celui ou celle qui souhaite participer au débat (avoir les infos, être calme, avoir la bonne intention, avoir envie, être en forme).
Le bon moment pour le public (demandeur, disponible, à l’écoute : sinon ? On a autre chose à faire de son temps précieux).
Le bon moment pour communiquer est aussi celui où la connexion avec le public est établie, positive et solide : il faut donc d’abord bâtir ce lien de confiance (un minimum de respect) avec le public ou l’interlocuteur.
Le bon sujet
Est-ce un sujet important par rapport aux valeurs de celui ou celle qui veut participer au débat ?
Est-ce un sujet où ses connaissances suffisent pour parler et agir en espérant des conséquences positives beaucoup plus importantes que d’éventuelles conséquences négatives (s’il doit y en avoir) ?
Le bon public
Un public qui le mérite (demandeur d’information, concerné, capable de comprendre –parlant la même langue par exemple-, à l’écoute et disponible). Notre conviction est qu’il y a toujours un public qui le mérite (pas forcément l’interlocuteur en face, mais souvent du côté de ceux et celles qui assistent au débat).
Un public pour lequel celui ou celle qui veut débattre s’est préparé psychologiquement (pour ne pas se laisser entraîner vers le bas). Il faut apprendre à garder son calme face aux publics spéciaux :
. Malhonnêtes et de mauvaise foi (manipulateurs donc), les endroits où ils pullulent (les réseaux sociaux, les forums, les commentateurs des articles de presse en ligne (souvent ignorants, mais ce n’est pas la seule explication de leur malhonnêteté à un instant donné),
. Haineux non disposés à la bienveillance (qui traînent aussi sur les réseaux sociaux, les trolls mais pas que),
. Querelleurs avec la querelle pour seule finalité (des problèmes psychologiques à résoudre, et ce n’est pas notre boulot),
. Ceux qui ont décidé définitivement et par avance qu’ils ne seront pas convaincus (souvent les débatteurs –de tous bords- sur nos chaînes d’info continue, et sur les RS),
. Ceux qui posent une pseudo question et qui n’ont aucune intention d’écouter la réponse (le plus souvent ils y répondent eux-mêmes avec des « je sais très bien ce que vous allez répondre… »)
Voici une liste de questions que se posent les communicants sur leurs interlocuteurs (destinataires d’une communication) :
• Quelle est la qualité des personnes présentes ?
• À quelle catégorie socioprofessionnelle appartiennent-ils ?
• Quelle est leur culture ?
• Qu’est-ce qui leur plaît / déplaît ? Quels sont leurs tabous ? Quels sont les termes à bannir ? Quels sont leurs a priori ?
• Combien sont-ils ?
• Qu’attendent-ils ?
• Quelles sont leurs priorités ?
• Quels sont leurs besoins ?
• Quel est l’historique de tes relations avec eux ?
• Quel est leur pouvoir (de décision, d’influence…) ?
• Quel est leur niveau de connaissance du sujet ?
• Que vont-ils gagner à te suivre dans ton raisonnement ? Quelles pourraient être leurs objections ?...
Mieux celui (ou celle) qui débat connaîtra ses interlocuteurs, mieux il (ou elle) arrivera à leur transmettre son message !
Gardons à l’esprit que nous avons tous une liberté importante : nous sommes libres de ne pas répondre à une question, nous sommes libres de ne pas participer à un débat. Choisissons donc nos débats !
Nous sommes même libres de ne pas donner d’explication au fait que nous ne répondions pas (mais si on souhaite expliquer les raisons : le faire en valorisant la question de fond et le sujet de fond et en expliquant qu’un sujet d’importance exige un cadre d’échange d’un certain niveau).
Le cadre idéal, on peut l’espérer, l’attendre.. ou mieux : être proactif en l’affichant et en disant que l’on ne souhaite pas intervenir en dehors de ce cadre. Au besoin, parce qu’il le faut parfois, on pourrait essayer d’aider un interlocuteur à adopter la bonne posture et à identifier avec lui ses angoisses et sa réelle question (s’il y en a une).
Dites-vous que le monde est vaste. Les lieux-égouts de la communication sont très valorisés de nos jours. Mais les opportunités d’échange constructif et de transmission des savoirs entre gens saints et honnête, sont très très nombreuses. Recherchons plutôt ces opportunités-ci. On peut parfois les croiser dans des lieux et à des moments inattendus.
Qui sommes-nous, quel est notre constat concernant les débats autour de l’Islam en France, comment procédons-nous dans nos études des différentes sources, quel est notre objectif et quel est notre état d’esprit ? Nous nous présentons et répondons à toutes ces questions dans nos différents sites (pour simplifier, nous mettons simplement le lien vers un de nos sites) :
http://discernement-islam.weebly.com/
Quels débats accepter ?
Cette question se pose car beaucoup d’entre nous ont regardé des débats (à la télé, sur les réseaux sociaux) ou en ont vécu dans la vraie vie (dans le cadre familial, amical ou professionnel) et ont été, a minima, contrariés (cela va de la surprise à l’écœurement en passant par l’atterrement, le découragement et le sentiment d’inutilité du débat).
En effet, il arrive très souvent que l’on croise dans ces débats toute une série d’ingrédients peu ragoûtants : les relents nauséabonds du racisme plus ou moins affiché, de l’islamophobie plus ou moins décomplexée, du mensonge, de l’ignorance, de la méconnaissance, de la malveillance, de la mauvaise foi, du recours à des fakenews, des tons inadaptés –insulte, crachat, vulgarité, aboiement-, bref, tout ce que la bêtise humaine est capable de produire et on n’est peut-être pas au bout de nos surprises.
Nous voulons néanmoins garder un certain recul et rester optimistes !
Dans l’idéal, tous les gens honnêtes intellectuellement, quelque soient leurs convictions religieuses ou politiques, aimeraient des débats constructifs, avec des questions de fond posées de manière respectueuse, sans a priori et sans biais, dans le but partagé d’apprendre et d’entendre la différence, pour essayer de comprendre l’autre, et argumenter avec ses propres idées pour lutter contre la méconnaissance et l’ignorance (faire savoir et pourquoi pas convaincre)..
Il est vrai que la réalité des débats d’aujourd’hui est souvent très éloignée de cet idéal, mais nous sommes convaincus qu’il y aura toujours des gens honnêtes et sincères (dans leur volonté d’apprendre la vérité sur l’Islam) qui peuvent lire ou regarder les débats en question. C’est aussi, et surtout, à eux qu’il faut s’adresser quand on participe à des débats.
Les débats qu’il nous faut accepter sont ceux pour lesquels nous avons réfléchi à ces trois questions :
. Le moment est-il le bon?
. Le sujet est-il le bon ?
. Le public est-il le bon ?
Le bon moment
Le bon moment pour celui ou celle qui souhaite participer au débat (avoir les infos, être calme, avoir la bonne intention, avoir envie, être en forme).
Le bon moment pour le public (demandeur, disponible, à l’écoute : sinon ? On a autre chose à faire de son temps précieux).
Le bon moment pour communiquer est aussi celui où la connexion avec le public est établie, positive et solide : il faut donc d’abord bâtir ce lien de confiance (un minimum de respect) avec le public ou l’interlocuteur.
Le bon sujet
Est-ce un sujet important par rapport aux valeurs de celui ou celle qui veut participer au débat ?
Est-ce un sujet où ses connaissances suffisent pour parler et agir en espérant des conséquences positives beaucoup plus importantes que d’éventuelles conséquences négatives (s’il doit y en avoir) ?
Le bon public
Un public qui le mérite (demandeur d’information, concerné, capable de comprendre –parlant la même langue par exemple-, à l’écoute et disponible). Notre conviction est qu’il y a toujours un public qui le mérite (pas forcément l’interlocuteur en face, mais souvent du côté de ceux et celles qui assistent au débat).
Un public pour lequel celui ou celle qui veut débattre s’est préparé psychologiquement (pour ne pas se laisser entraîner vers le bas). Il faut apprendre à garder son calme face aux publics spéciaux :
. Malhonnêtes et de mauvaise foi (manipulateurs donc), les endroits où ils pullulent (les réseaux sociaux, les forums, les commentateurs des articles de presse en ligne (souvent ignorants, mais ce n’est pas la seule explication de leur malhonnêteté à un instant donné),
. Haineux non disposés à la bienveillance (qui traînent aussi sur les réseaux sociaux, les trolls mais pas que),
. Querelleurs avec la querelle pour seule finalité (des problèmes psychologiques à résoudre, et ce n’est pas notre boulot),
. Ceux qui ont décidé définitivement et par avance qu’ils ne seront pas convaincus (souvent les débatteurs –de tous bords- sur nos chaînes d’info continue, et sur les RS),
. Ceux qui posent une pseudo question et qui n’ont aucune intention d’écouter la réponse (le plus souvent ils y répondent eux-mêmes avec des « je sais très bien ce que vous allez répondre… »)
Voici une liste de questions que se posent les communicants sur leurs interlocuteurs (destinataires d’une communication) :
• Quelle est la qualité des personnes présentes ?
• À quelle catégorie socioprofessionnelle appartiennent-ils ?
• Quelle est leur culture ?
• Qu’est-ce qui leur plaît / déplaît ? Quels sont leurs tabous ? Quels sont les termes à bannir ? Quels sont leurs a priori ?
• Combien sont-ils ?
• Qu’attendent-ils ?
• Quelles sont leurs priorités ?
• Quels sont leurs besoins ?
• Quel est l’historique de tes relations avec eux ?
• Quel est leur pouvoir (de décision, d’influence…) ?
• Quel est leur niveau de connaissance du sujet ?
• Que vont-ils gagner à te suivre dans ton raisonnement ? Quelles pourraient être leurs objections ?...
Mieux celui (ou celle) qui débat connaîtra ses interlocuteurs, mieux il (ou elle) arrivera à leur transmettre son message !
Gardons à l’esprit que nous avons tous une liberté importante : nous sommes libres de ne pas répondre à une question, nous sommes libres de ne pas participer à un débat. Choisissons donc nos débats !
Nous sommes même libres de ne pas donner d’explication au fait que nous ne répondions pas (mais si on souhaite expliquer les raisons : le faire en valorisant la question de fond et le sujet de fond et en expliquant qu’un sujet d’importance exige un cadre d’échange d’un certain niveau).
Le cadre idéal, on peut l’espérer, l’attendre.. ou mieux : être proactif en l’affichant et en disant que l’on ne souhaite pas intervenir en dehors de ce cadre. Au besoin, parce qu’il le faut parfois, on pourrait essayer d’aider un interlocuteur à adopter la bonne posture et à identifier avec lui ses angoisses et sa réelle question (s’il y en a une).
Dites-vous que le monde est vaste. Les lieux-égouts de la communication sont très valorisés de nos jours. Mais les opportunités d’échange constructif et de transmission des savoirs entre gens saints et honnête, sont très très nombreuses. Recherchons plutôt ces opportunités-ci. On peut parfois les croiser dans des lieux et à des moments inattendus.